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Cristina Amaral, ou Kiki comme elle aime être surnommée, est la première femme pilote du Timor-Leste. Grandissant dans le district isolé d’Oecusse, dans un pays ayant récemment regagné son indépendance, elle ne peut s’empêcher de remarquer que tous les pilotes de son pays qu’elle aime tant sont des hommes. S’occupant de ses quatre frères et sœurs tout en faisant ses études, elle reçoit ensuite une bourse pour l’école de pilotage, se démarquant, contre toute attente, au sein d’une profession dominée par les hommes. Aujourd’hui, devenue une figure remarquable du monde de l’aviation, elle s’élance dans le ciel avec fierté, au-dessus des nuages.
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Aasha Mehreen Amin est l’une des premières femmes à être devenues la rédactrice en chef du magazine anglophone d’actualités le plus lu au Bangladesh, The Star. Elle est à présent la rédactrice en chef adjointe de la rubrique éditoriale et des lettres d’opinion du journal en anglais le plus largement diffusé dans le pays, The Daily Star. Dans sa rubrique « No Strings Attached », elle commente l’actualité du jour avec perspicacité. Symbole d’un journalisme courageux, elle est une figure célèbre du paysage médiatique où les commentaires politiques sont chose risquée et, où le corps professionnel, surtout dans les médias d’information, reste majoritairement masculin.
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Angkhana Neelapaijit s’était figurée qu’elle aurait une vie bien différente de celle qu’elle mène aujourd’hui. La soudaine disparition forcée de son mari, Somchai Neelapaijit, avocat spécialisé dans la défense des droits humains, a changé le cours de sa vie et l’a conduite sur une voie où elle n’aurait jamais pensé s’engager. Femme au foyer diplômée en droit, s’occupant de son mari et de ses cinq enfants, elle s’est du jour au lendemain transformée en défenseuse intrépide des droits humains, travaillant sans relâche pour retrouver la trace de son mari, tout en soutenant nombre d’autres personnes dont les droits avaient été violés.
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C’est le Professeur Muhammad Yunus qui a mis sur pied la Banque Grameen au Bangladesh. Son but consistait à aider les personnes sans grands moyens à sortir de la pauvreté en leur consentant des prêts sans garantie, afin de les soutenir dans leurs activités génératrices de revenus. En commençant par des prêts d’un faible montant que le Professeur Yunus a accordés à titre personnel à des vannières démunies du Bangladesh au milieu des années 1970, la Banque Grameen s’est développée et est devenue une institution de pointe au sein d’un mouvement mondial en plein essor orienté vers l’éradication de la pauvreté à travers l’octroi de microcrédits. La Banque Grameen compte actuellement 8,4 millions emprunteuses et emprunteurs, dont 97 pour cent sont des femmes, et elle a accordé à ce jour des prêts pour un montant total dépassant 8,4 milliards de dollars US, avec des taux de remboursement proches de 100 pour cent. Le Professeur Yunus est le récipiendaire de 112 prix, y compris le Prix mondial de l’alimentation, Prix de Sydney pour la paix et le Prix Séoul de la paix. Il a reçu le Prix Nobel de la paix en 2006 et la Médaille de la liberté de la part du Président Obama en 2009.
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Cette petite dame en uniforme est bien connue. Bien qu’elle ne roule ni en voiture, ni à moto, la sergente Amelia de Jesus Amaral ne craint pas les longues distances. C’est à pied qu’elle se déplace, quel que soit le temps que cela lui prend, lorsque lui parvient la plainte d’une victime de violence conjugale. Amelia, policière membre du service de protection des personnes vulnérables au sein de la police nationale du Timor-Leste, n’hésite pas à faire entendre sa voix ni à montrer l’exemple. Elle a ainsi remporté, en novembre 2013, le prestigieux Prix 2014 pour la défense de l’égalité des sexes décerné par le secrétaire d’État pour la promotion de l’égalité. Alors que dans son pays, moins de 20 pour cent des policiers sont des femmes, Amelia, mère de deux jeunes enfants, est l’un des plus anciens membres du service de protection des personnes vulnérables.
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Là où elle travaille, en Asie et en Afrique, les menaces de mort sont aussi courantes que les environnements dangereux. Elle a connu quelques victoires, de nombreux échecs, des vies sauvées et d’autres perdues. Mais le Dr Krisana Kraisintu de Thaïlande, la « pharmacienne gitane » comme tous l’appellent, est infatigable. Sa mission : garantir des soins de santé abordables pour tous, chose qu’elle considère comme un droit humain de base. « Je consacre ma vie à mettre en place une production pharmaceutique locale en formulant et en vendant des médicaments génériques abordables pour soigner le VIH/Sida, la malaria et d’autres maladies, et améliorer la santé des gens », déclare-t-elle.
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Ayant grandi au Costa Rica sans rien, ni même un toit au-dessus de la tête, rien ne prédestinait Sandra Cauffman à la carrière et à la vie qu’elle mène aujourd’hui. Elle est actuellement responsable adjointe du projet MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN) de la NASA (National Aeronautics and Space Administration, c’est-à-dire l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace des États-Unis), dédié à la compréhension de l’atmosphère supérieure de Mars. Fille d’une rescapée de violence domestique, qui a échappé aux coups de son agresseur et qui a dû cumuler trois emplois pour subvenir aux besoins de ses enfants, la réussite tient pour Sandra aux maîtres mots de sa mère, « ne pas répéter les mêmes schémas ». Elle est aujourd’hui un modèle de réussite au féminin, une mère et une employée de la NASA, qui participe à la mission de l’agence spatiale américaine visant à explorer la planète rouge.