Beijing+20 ?!
Qu'est-ce que la Conférence de Beijing ? Pourquoi est-elle importante ? Pourquoi est-elle toujours d'actualité ? Des femmes de la génération Beijing (la génération des femmes ayant participé à la quatrième Conférence mondiale) exposent leur point de vue sur les droits des femmes, sur le chemin parcouru depuis, et sur celui qu'il nous reste encore à parcourir, et livrent leurs réflexions personnelles sur la Conférence et ses effets. En plus, les jeunes, (la génération d'après Beijing), débattent de la pertinence du programme historique pour les droits des femmes adopté en 1995, et de ce qu'il signifie pour elles/eux aujourd'hui.
Ce que j’ai appris à Beijing a changé ma vie
Peace Kyamureku a pris part à la Quatrième Conférence mondiale des femmes à Beijing en tant que secrétaire générale adjointe de l’Association nationale des organisations des femmes ougandaises. Elle a quitté son travail et subi une baisse de salaire pour rejoindre l’association où elle a passé les 17 ans suivant la conférence de défense des droits des femmes. Aujourd’hui, elle est conseillère technique bénévole auprès de VSO International, une organisation de bénévolat. Actuellement en poste auprès d’ONU Femmes Tanzanie, elle œuvre pour l’égalité des sexes et pour la cause des femmes.
Le pouvoir des femmes, notre pouvoir
En 1995, Zeliha Ünaldi participait à la Quatrième conférence mondiale sur les femmes. Aujourd’hui spécialiste du genre au sein du Bureau du coordonnateur résident des Nations Unies en Turquie, cette activiste de longue date pour l’égalité des sexes revient sur l’impact que cet événement a eu sur sa vie.
L’impact de Beijing : La dimension politique de l’égalité des sexes
Edelfriede Barbosa Almeida est une économiste et membre fondatrice de Morabi, l’une des premières ONG du Cap-Vert à promouvoir l’égalité des sexes. Au cours de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, elle a participé au forum parallèle tenu spécifiquement pour les ONG, à Huairou, en Chine, et elle est actuellement la présidente de VerdeFam, l’association cap-verdienne pour la protection de la famille.
Les engagements pris il y a vingt ans attendent d’être pleinement honorés
Wanda Nowicka a soulevé les problèmes auxquels sont confrontées les femmes dans la région d’Europe centrale et d’Europe de l’Est à l’occasion de la Conférence de Beijing en 1995. Depuis, elle travaille sans relâche à la mise en œuvre des résultats de la Conférence. Elle est membre du Parlement polonais et vice-présidente de la Sejm, la chambre principale du Parlement polonais.
Nous nous sommes réuni/es à Beijing pour collaborer et unir nos efforts en faveur du changement social
Pour la toute première fois en 1995, Kathie Bolognese a fait le déplacement à Beijing, berceau de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, pour assister, en tant que membre d’une délégation de professionnelles et professionnels, à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes. Elle est aujourd’hui spécialiste en stratégie de communication au niveau international, et elle siège actuellement au Conseil d’administration de la section « New-York métropolitain » du Comité national d’ONU Femmes États-Unis, une ONG indépendante qui soutient la mission d’ONU Femmes pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Du local à l’international
Teresa Oleszczuk, militante des droits de la femme, a participé à la Conférence de Beijing de 1995. Elle est l’une des fondatrices de la Fondation La Strada contre la traite des êtres humains et l’esclavage, une organisation qui lutte contre la traite des êtres humains en Pologne et dans plusieurs pays d’Europe.
Et pourquoi pas la démocratie de genre !
Delphine Nana Mekounte, 60 ans, était la Coordinatrice Nationale des ONG du Cameroun lors de la 4e Conférence des Nations Unies sur les femmes à Beijing en 1995. Elle est aujourd’hui Directrice Générale du Centre Féminin pour la Promotion du Développement (CEFEPROD), organisation non gouvernementale qui cherche promouvoir le développement au triple plan économique, social et culturel en faveur des femmes et des jeunes.
Beijing, alors ?!
En 1995, Yiping Cai participait au forum des ONG de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, en tant que jeune journaliste et déléguée officielle des jeunes. Aujourd'hui, à 43 ans, elle vit à Beijing, en Chine, et elle fait partie du Comité exécutif du réseau féministe international Development Alternatives with Women for a New Era (DAWN).
Avant Beijing, personne ne parlait vraiment des différences entre la condition des filles et celle des femmes
Christina est une jeune fille de 17 ans qui vit à New York et qui est sur le point de terminer ses études secondaires. Elle est une « Girl Advocate » (militante pour les droits des filles) pour l'organisation non gouvernementale Working Group on Girls depuis trois ans, et elle travaille au sein du groupe de travail et du comité directeur « Girls Participation ».
Autonomisons également notre langue !
Nuria Felipe Soria est spécialiste en communication à ONU Femmes. Elle a été membre de la délégation espagnole à la Conférence de Beijing, où elle assurait la communication et la liaison avec les organisations de la société civile.
Toujours d'actualité, hier comme aujourd'hui
Mtisunge Kachingwe est une jeune femme de 23 ans originaire du Malawi, médecin au Queen Elizabeth Central Hospital, qui travaille aussi pour la YWCA du Malawi.
Honorer les promesses que nous avons faites à nos filles
Ranjana Kumari avait 42 ans quand elle a assisté à la Conférence de Beijing en 1995 comme Coordonnatrice du Réseau sud-asiatique pour les femmes en politique. Elle était également Directrice du Centre pour la recherche sociale en Inde à l'époque, un poste qu'elle occupe encore aujourd'hui.
Ce n'est pas un rêve, c'est un devoir
Fatou Lo participait à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes en 1995 en tant qu'adolescente, déléguée officielle des jeunes. Aujourd'hui, elle est Représentante adjointe d'ONU Femmes au Soudan.
Beijing + 20 : c'est maintenant !
Hibaaq Osman, spécialiste en stratégie politique internationale, a participé à la Conférence de Beijing en 1995. Elle est aujourd'hui présidente de Karama, une organisation internationale basée au Caire, œuvrant pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes dans la région arabe, et membre du Groupe consultatif mondial de la société civile d'ONU Femmes.
Nous voulons être les actrices de nos destins et des citoyennes de plein droit
Tarcila Rivera Zea avait 44 ans lorsqu'elle a participé à la Conférence mondiale sur les femmes organisée à Beijing en 1995. Aujourd'hui, cette activiste péruvienne est présidente du Centre des cultures autochtones du Pérou (CHIRAPAQ) et membre du Groupe consultatif mondial de la société civile d'ONU Femmes.
Le jour où la Déclaration de Beijing n'aura plus de raison d'être...
Nive Sharat Chandran, 23 ans, originaire de Nouvelle-Zélande, Vice-Présidente et membre du Conseil d'administration de la YWCA à Auckland. En tant que jeune femme issue d’une minorité ethnique qui a grandi dans un pays développé, ella dit qu'elle a réalisé l’importance de la Déclaration de Beijing.
Beijing + 20 : je sais que ma grand-mère en serait fière
Scott Taylor est un analyste des politiques et chargé de recherche en cycle d'enseignement supérieur à la Powell School for Civic and Global Leadership de New York, où il suit des études de maîtrise/doctorat en relations internationales. Cet Américain de 31 ans originaire de l'État de Californie est également stagiaire dans la Division des programmes pour l'Afrique d'ONU Femmes.